La passion de comprendre – et de transmettre !
Les mathématiques :
Après quatre premières années d’enseignement au lycée français d’Ottawa (Ontario, Canada) je suis revenu en France en 1975 pour enseigner en collège, parce que c’est là que tout se joue.
Ce collège – le collège Georges Pompidou, à Courbevoie – j’y suis resté 39 ans ! Bon, parfois tout de même à mi-temps lorsqu’un temps complet me paraissait déraisonnable.
J’y ai développé avec passion un enseignement atypique, difficilement au début mais avec de plus en plus de sympathies et de succès : mes 15 dernières années de cours ont été un vrai bonheur, j’étais fier de mon travail… et mes élèves, leurs familles, mes collègues l’appréciaient et me le disaient.
Petit à petit « … Donc, d’après… » mûrissait dans ma tête. Tranquillement : j’ai bien dû y réfléchir sept ou huit ans avant de franchir le pas et ensuite, l’écrire m’a occupé quatre autres années. Sa première édition remonte à septembre 2013 et il a été l’un des six nominés au prix Tangente 2014… puis remarqué pour sa qualité par le jury du prix du livre d’enseignement scientifique 2019 de l’Académie des sciences.
« … Donc, d’après…» (une construction axiomatique de la géométrie au collège) est devenu une référence : un livre écrit par passion mais aussi pour partager cette passion, pour ouvrir la géométrie à toutes celles, tous ceux qu’on a convaincu(e)s que
« les maths, c’est pas pour vous ! »
J’en ai publié une édition étoffée fin 2019.
Sur ma lancée, j’ai publié en octobre 2021 ce qui devait être le premier tome de « Mathématiques du cycle 4 », nombres et calculs… et qui en sera vraisemblablement le tome unique : trop scolaire à mon goût, même si je ne regrette pas de l’avoir écrit.
Je travaille actuellement à un nouvel ouvrage mais le temps m’a au moins appris à éviter les effets d’annonce. Alors j’attendrai de l’avoir écrit avant d’en parler.
De la passion au partage :
Donc, d'après :
parce que les 100 premières pages du livre («
la base de la base ») peuvent servir de point d’entrée à la géométrie euclidienne, je les partage sous licence « Creative Commons » (PDF mis à la disposition de tous, hors utilisation commerciale).
(Je ne détiens évidemment pas « la » vérité et d'’autres points d’entrée sont tout aussi possibles et cohérents !).
Deux professeurs passionnés m’ont très généreusement offert le graphe interactif des quelques 150 définitions et 200 théorèmes du livre. Un travail fantastique et d’une grande utilité pédagogique, un partage dont je les remercie avec chaleur… leur application « les graphes des théorèmes » est également à la disposition de tous sur le site du livre.
Mathématiques du cycle 4, nombres et calculs :
Parce que les 30 premières pages de ce livre (« survol des acquis du cycle 3 ») peuvent, elles, servir de point d’entrée aux calculs du cycle 4, je les partage également , aux même conditions que « la base de la base ».
Images des mathématiques :
je suis depuis 2017 membre du comité éditorial du site Images des mathématiques (associé au CNRS) :
j’édite la rubrique « pour aller moins loin – ressources pédagogiques » et j’écris également quelques articles pour le site
– que je contribue à représenter dans différents événements : 80 ans du CNRS, journées nationales de l’APMEP…
Trois articles dans lesquels j’ai tenté de revenir sur ma perception de l’enseignement des mathématiques :
Images des mathématiques : le goût des maths
APMEP : La passion d’enseigner et de partager
Mon blog : Prologue : comment tout a commencé !
Et enfin une nouvelle aventure (cliquez sur le bandeau) :
(Rappels et ) autres liens
Cliquez sur les images pour accéder au site correspondant :
Mes articles :
Les harpes de Thalès
Les diviseurs d'un nombre, à partir de son spectre
Le goût des maths
Lancement de l'année des mathématiques
Autant... ou pas ?
Collèges : veut-on jeter la géométrie à la poubelle ?
Vers un algorithme des entiers premiers
Ski nautique, informatique, jeu de go, aviation… et Parc zoologique de Paris :
Passionné ne signifie pas monomaniaque ! Toutefois je suis à peu près incapable de ne m’intéresser que superficiellement à quelque chose : si un sujet m’intéresse, je dois le creuser, me l’approprier… puis le partager. Bon, ça ne sert à rien de lutter contre sa nature !
Le ski nautique :
après l’avoir pratiqué depuis l’âge de 10 ans (sur des skis inadaptés : il n’existait pas encore de ski pour enfants) j’ai fini par en devenir moniteur national à 20 ans.
L’informatique :
De 1980 à 1984, j’ai animé à Paris 1 (Sorbonne), en tant que vacataire, des stages « logique et informatique »
et tout naturellement ces stages m’ont amené à concevoir, en 1985 – et en assembleur ! – les premiers logiciels d’enseignement de mathématiques scolaires, la gamme « Superprof », sur Amstrad…
puis vers 1988, tout naturellement encore, un logiciel de Conception et Dessin Assistés par Ordinateur (CAO-DAO), Vectoria 2D pro : en 1993, Vectoria 2D pro a reçu la qualification INFO’PC, uniquement précédé par le logiciel « AUTOCAD » ® dont il était le discret concurrent français.
À partir de 1999, après un stage « lourd » (20 journées) sur les réseaux et Internet, à la médiapole de Poissy, j’ai administré le réseau pédagogique de mon collège, puis participé à l’expérimentation d’un enseignement sur TNI (Tableau Numérique Interactif).
Le jeu de go :
une de mes grandes passions. À un moment de ma vie, j’en rêvais la nuit ! Au cours des années 1980 – 1990, j’ai écrit un essai sur le jeu de go (à la demande de Luc Thanassecos, fondateur de la maison d’éditions « l’Impensé radical », spécialisée dans les jeux de stratégie).
L'aviation :
toujours selon le même schéma, après avoir passé le brevet de pilote, j’ai fini par écrire les manuels de « technique du vol » de l’École Française de Pilotage (une école liée à l’aéroclub où j’avais passé mon brevet).
Le Parc zoologique de Paris :
inévitablement, après avoir adhéré à la SECAS (Société d’Encouragement à la Conservation des Animaux Sauvages), une émanation « loi de 1901 » du Muséum National d’Histoire Naturelle – Parc Zoologique de Paris (Vincennes), j’en ai dirigé de 1996 à 1998 la publication de sa revue « la lettre de la SECAS ».